Ils sont des millions à ne plus y croire.
Pas parce qu’ils sont faibles ou résignés, mais parce qu’ils sont fatigués. Fatigués d’un système qui leur ment, les écrase ou les ignore. Partout en France, une même colère s’exprime : celle des oubliés, des travailleurs pauvres, des retraités précaires, des jeunes sacrifiés, des familles isolées, des soignants à bout, des commerçants qu’on étouffe, des ruraux qu’on abandonne, des quartiers qu’on stigmatise et des classes moyennes qu’on saigne.
Cette colère, nous la comprenons.
Elle n’est ni de droite ni de gauche. Elle est française. Elle dit une chose simple : le contrat social est rompu.
1. Une France qui ne fonctionne plus pour les siens
La fracture est partout :
- Santé : 6 millions de Français n’ont plus de médecin traitant. L’hôpital public agonise, les urgences ferment. On meurt plus vite à la campagne ou en banlieue qu’en centre-ville.
- Travail : Les salaires stagnent, les statuts précaires explosent. Des millions de Français vivent avec moins de 1500 € par mois.
- Logement : Des logements vides à côté de familles à la rue. Des propriétaires piégés dans des passoires thermiques. Des jeunes qui ne peuvent plus quitter leurs parents.
- Transports : Des villages sans bus, des gares fermées, des automobilistes surtaxés.
- Démocratie : Des élus déconnectés, des technocrates non élus, et des décisions imposées d’en haut.
Et dans ce contexte, les efforts demandés aux Français sont toujours plus lourds, pendant que certains grands groupes engrangent des milliards sans jamais contribuer à l’effort national.
2. Les Français ne veulent pas la charité : ils veulent la justice
Les Français ne sont pas paresseux, assistés ou ingrats. Ils demandent du respect, des outils, du sens.
Ils veulent :
- pouvoir travailler et vivre dignement ;
- être écoutés avant d’être jugés ;
- transmettre à leurs enfants autre chose qu’un monde abîmé.
Et si cette colère monte, c’est parce qu’ils voient bien que la politique a oublié l’essentiel : le réel, la vie des gens, l’intérêt commun.
3. Les Essentiels : un projet solide pour reconstruire la France
Nous ne venons pas flatter les colères pour gagner des voix.
Nous venons dire : on peut faire autrement. Concrètement. Immédiatement. Ensemble.
Voici 5 mesures prioritaires portées par Les Essentiels :
1. Le Fonds Souverain Citoyen
Une partie des richesses nationales (dividendes publics, foncier, énergies, télécoms…) est captée chaque année par une minorité ou des intérêts étrangers.
Nous proposons de créer un fonds souverain public, propriété des citoyens, redistribué à tous sous forme de revenu d’intérêt collectif, indexé sur l’engagement local, civique ou écologique.
Exemple : un citoyen qui participe à une mission d’intérêt général ou suit une formation utile au pays voit sa part augmenter.
2. La Réhabilitation des Friches : des pôles de vie locale
Les milliers de bâtiments vides ou abandonnés doivent devenir des incubateurs territoriaux :
- logements sociaux ou intergénérationnels,
- locaux pour artisans, médecins, PME,
- espaces associatifs ou communaux,
- pôles de services publics mutualisés.
3. Un Service national civique, utile et formateur
12 à 24 mois pour apprendre :
l’histoire de France,
les droits et devoirs citoyens,
des compétences concrètes (écologie, sécurité, premiers secours, métiers utiles).
Ce service sera rémunéré et valorisé pour la suite de la vie (études, logement, emploi public, etc.).
4. Des missions d’intérêt collectif rémunérées pour les plus précaires
Plutôt que l’assistanat ou l’isolement, proposons à ceux qui le souhaitent de participer à la vie locale (entretien, animation, solidarité) en échange d’un complément de revenu encadré et décent.
5. Moins d’élus, plus de proximité, moins de mille-feuilles
Il est temps de réduire les strates administratives, supprimer les doublons, baisser le nombre d’élus là où c’est justifié, et rapprocher les centres de décision des citoyens.
Chaque euro d’impôt doit être utile, traçable, et directement relié à une amélioration du quotidien.
4. Ne plus subir : construire
Oui, la situation est grave.
Oui, des puissances financières et politiques veulent que tout continue comme avant.
Mais nous ne sommes pas condamnés à l’impuissance.
Notre génération a une responsabilité historique :
Refuser le déclin.
Réparer le lien social.
Redonner un cap à la France.
Construire un modèle digne d’être transmis à nos enfants et petits-enfants.
Conclusion : C’est ici et maintenant que tout commence
La colère, seule, ne suffit pas. Elle doit devenir volonté collective.
L’indignation doit devenir projet commun.
Et le doute, une force d’action.
Les Essentiels, c’est cela :
Un mouvement populaire, enraciné, pragmatique.
Un projet pour que la France reste la France,
et pour que chacun y retrouve sa place, sa dignité, son avenir.
Rejoignez nous. Engagez-vous. Parce que ce que nous construisons aujourd’hui, est l’héritage que nous offrirons demain.