Comment ils ont détruit le mouvement des Gilets Jaunes
Il faut avoir vécu l’hiver 2018-2019 de l’intérieur pour comprendre ce que le mot « peuple » peut vraiment vouloir dire.
Ce n’est pas un slogan, ce n’est pas une foule anonyme : c’est une mosaïque de visages, de douleurs, d’espoirs.
Ce sont des gens simples qui, du jour au lendemain, se sont levés pour les autres : pour la voisine de rond-point de 80 ans, pour le jeune qui débute sa vie avec 600 euros par mois, pour ceux qu’on ne voyait jamais dans les journaux mais qu’on croisait tous les jours à l’arrêt de bus, au supermarché ou à la pompe à essence.
En quelques lignes
En quelques lignes
Il faut avoir vécu l’hiver 2018-2019 de l’intérieur pour comprendre ce que le mot « peuple » peut vraiment vouloir dire.
Ce n’est pas un slogan, ce n’est pas une foule anonyme : c’est une mosaïque de visages, de douleurs, d’espoirs.
Ce sont des gens simples qui, du jour au lendemain, se sont levés pour les autres : pour la voisine de rond-point de 80 ans, pour le jeune qui débute sa vie avec 600 euros par mois, pour ceux qu’on ne voyait jamais dans les journaux mais qu’on croisait tous les jours à l’arrêt de bus, au supermarché ou à la pompe à essence.
En quelques lignes
Ce jour-là, un mouvement est né. Et un espoir immense avec lui.
Mais comme toujours, quand un élan populaire devient trop fort, trop fédérateur, trop authentique…
Le système réagit.
Voici comment, pas à pas, ils ont détruit le mouvement des Gilets Jaunes.
1. Un mouvement inclassable, donc incontrôlable
Les Gilets Jaunes sont nés en dehors de tout cadre : ni partis, ni syndicats, ni figures établies.
Un cri collectif surgissant des ronds-points, des zones commerciales, des campagnes oubliées.
Ce n’était pas une revendication unique, mais une révolte vitale : contre l’injustice fiscale, contre le mépris social, contre la violence silencieuse du quotidien.
C’est ce qui faisait leur force.
- Aucune hiérarchie, donc aucune prise facile.
- Une solidarité réelle : chaque rond-point devenait une communauté.
- Une proximité immédiate avec le réel : essence, retraites, logement, enfants.
Mais pour les élites en place, c’était un cauchemar :
- Impossible de négocier avec un leader.
- Impossible de « diviser pour mieux régner » dans un mouvement sans structure.
- Impossible de contenir une vague d’indignation aussi massive.
2. Première étape : épuiser et isoler
Quand une insurrection ne peut pas être récupérée, on cherche à l’user jusqu’à l’épuisement.
Répression brutale
- Plus de 13 000 blessés, des mains arrachées, des yeux crevés.
- Emprisonnements massifs, contrôles abusifs, surveillance systématique.
- Des centaines de témoignages de violences étatiques.
Le message était clair : « Restez chez vous ou vous serez brisés. »
Diabolisation médiatique
- Le terme « casseurs » devient l’étiquette médiatique par défaut.
- Les revendications sont réduites à des slogans flous ou décrédibilisés.
- Les plateaux TV fabriquent du débat sans jamais parler des vraies souffrances.
Division stratégique
- Certains groupes sont infiltrés pour provoquer le chaos.
- Des figures médiatiques sont mises en avant… pour mieux être décapitées publiquement ensuite.
- L’unité du mouvement se fissure lentement : la peur, la fatigue et le doute s’installent.
3. Deuxième phase : détourner et neutraliser
Une fois le cœur du mouvement affaibli, l’étape suivante est simple : récupérer l’image pour mieux vider le sens.
Le Grand Débat National
- Présenté comme une réponse démocratique, il fut en réalité un grand théâtre.
- Des cahiers de doléances ignorés, des débats sans conséquences.
- Le gouvernement reprend la main sur le récit : “Nous avons entendu, passons à autre chose.”
Cooptation des figures visibles
- Certains Gilets Jaunes se lancent en politique ou dans des partis.
- D’autres deviennent influenceurs ou cibles médiatiques.
- Résultat : le mouvement se disperse, la radicalité se marginalise, le peuple se démobilise.
4. Ce qu’il reste, presque 7 ans après
Des figures oubliées
- Beaucoup de celles et ceux qu’on voyait tous les samedis ont disparu de l’espace public.
- Certains ont été laminés psychologiquement, économiquement, socialement.
- D’autres ont tenté de tenir, mais sans relais, sans structure, ils ont fini par s’isoler.
Une société encore plus dure
- Inflation, précarité, crise du logement, déclassement : tout s’est aggravé.
- L’écart entre ultra-riches et classes populaires s’est encore creusé.
- L’État est toujours plus technocratique, toujours plus vertical.
Et pourtant…
5. Ce qui ne meurt jamais : la mémoire des justes
Le pouvoir a cru pouvoir briser le mouvement. Il l’a affaibli, oui.
Mais l’esprit des Gilets Jaunes vit encore dans des formes nouvelles :
- Dans les réseaux d’entraide qui ont survécu.
- Dans la conscience politique née chez des millions de citoyens.
- Dans les mouvements locaux, les résistances discrètes, les nouvelles formes d’organisation.
Parce qu’au fond, ce que ce mouvement a révélé, c’est que le peuple peut se lever. Et qu’il peut s’aimer.
Conclusion : Et maintenant ?
La vraie question n’est pas : « Les Gilets Jaunes ont-ils échoué ? »
Mais : Sommes-nous prêts à apprendre de cette histoire pour ne plus jamais nous faire avoir ?
Apprendre à :
- Protéger nos figures populaires sans les exposer à la décapitation.
- Créer nos propres canaux d’information pour sortir de la propagande.
- Fédérer sans centraliser, unir sans désigner de rois ou de chefs.
Le combat n’est pas terminé.
Il ne fait que commencer.
Et cette fois, nous le mènerons avec mémoire, stratégie, et solidarité.
— Les Essentiels – France
Pour que la France reste la France. Pour que le peuple redevienne souverain.
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