« Anti-UE = Extrême droite » : la manipulation la plus grossière du débat public
Assimiler toute critique de l’Union européenne à l’extrême droite est une arme de propagande. C’est une insulte à l’histoire, une insulte au bon sens. De Gaulle, Marchais, ou encore des millions de citoyens de gauche comme de droite ont refusé de se soumettre à Bruxelles. Vouloir que les peuples décident chez eux n’a rien d’extrême. Ce qui est extrême, c’est d’interdire aux nations le droit de choisir.
Le vrai piège n’est pas dans la sortie ou le maintien dans l’Union européenne. Le vrai piège est d’accepter que l’on vous fasse croire que défendre la souveraineté du peuple, c’est de l’extrémisme. La démocratie, ce n’est pas d’obéir à Bruxelles, c’est de redonner le dernier mot aux citoyens.
un réflexe d’extrême droite ou un choix démocratique ?
un réflexe d’extrême droite ou un choix démocratique ?
Assimiler toute critique de l’Union européenne à l’extrême droite est une arme de propagande. C’est une insulte à l’histoire, une insulte au bon sens. De Gaulle, Marchais, ou encore des millions de citoyens de gauche comme de droite ont refusé de se soumettre à Bruxelles. Vouloir que les peuples décident chez eux n’a rien d’extrême. Ce qui est extrême, c’est d’interdire aux nations le droit de choisir.
Le vrai piège n’est pas dans la sortie ou le maintien dans l’Union européenne. Le vrai piège est d’accepter que l’on vous fasse croire que défendre la souveraineté du peuple, c’est de l’extrémisme. La démocratie, ce n’est pas d’obéir à Bruxelles, c’est de redonner le dernier mot aux citoyens.
En quelques lignes
1. Une étiquette trop facile
Aujourd’hui, toute volonté de sortir de l’Union européenne ou même de remettre en question ses règles est rapidement cataloguée comme un « réflexe d’extrême droite ».
Mais cette assimilation est une simplification politique : elle sert à disqualifier le débat sans avoir à répondre sur le fond.
Or, l’histoire démontre le contraire :
- Le Parti communiste français a longtemps dénoncé l’Europe de Maastricht comme une construction au service des marchés et des multinationales.
- Le général De Gaulle, figure au-dessus des clivages partisans, défendait une Europe des nations souveraines et refusait déjà la supranationalité bruxelloise.
- Des économistes, intellectuels ou syndicalistes de gauche continuent aujourd’hui à critiquer l’UE au nom de la justice sociale, du refus de l’austérité et de la protection des travailleurs.
Donc, réduire le débat à « extrême droite = anti-UE » est historiquement faux et intellectuellement malhonnête.
2. L’Union européenne : un projet d’extrême gauche ?
Si on suit cette logique, faudrait-il dire que l’Union européenne La réponse est non… mais la provocation a du sens pour dénoncer l’absurdité de ces étiquettes.
Car dans les faits :
- L’UE n’est ni de gauche ni de droite au sens classique.
- Ses traités imposent une idéologie néolibérale : libre circulation des capitaux, mise en concurrence généralisée, règles budgétaires restrictives (Pacte de stabilité), interdiction du financement direct des États par leur banque centrale.
- Résultat : les gouvernements, qu’ils soient de droite ou de gauche, se retrouvent liés par les mêmes carcans, incapables de mener une vraie politique souveraine.
En clair, l’UE ne défend ni le travailleur (valeur de gauche) ni la nation (valeur de droite). Elle défend avant tout les marchés financiers et les multinationales.
Donc, si contester l’UE c’est être d’extrême droite, alors il faudrait mettre De Gaulle, Marchais et Mélenchon dans le même sac ? Absurde.
3. Une inversion du réel : qui est extrême ?
La vraie extrémité, c’est peut-être l’Union européenne elle-même :
- Elle impose des règles budgétaires qui étranglent les États (3 % de déficit, 60 % de dette).
- Elle interdit aux banques centrales nationales de financer directement leurs pays, les livrant aux marchés.
- Elle a transformé la concurrence libre en dogme suprême, quitte à sacrifier l’emploi, l’agriculture et les services publics.
En vérité, l’UE n’est ni « de gauche » ni « de droite », mais elle est radicalement pro-marchés. Et cela, c’est une forme d’extrémisme : celui du libéralisme intégral.
4. L’analogie de la maison
Imaginez qu’on vous dise :
- « Si vous voulez décider vous-même du budget de votre maison, vous êtes extrémiste. »
- « Si vous refusez que des voisins imposent vos courses, vos dettes et vos règles, vous êtes d’extrême droite. »
C’est exactement le raisonnement appliqué à l’UE.
On retourne le bon sens en caricature pour faire taire les peuples.
5. Le vrai clivage, pas celui qu’on vous vend
La manipulation sert à cacher le vrai débat :
- Souveraineté populaire : les citoyens décident de leurs lois, de leur budget, de leur avenir.
- Souveraineté des marchés : des institutions non élues imposent des règles, au-dessus des nations.
Le reste — gauche, droite, extrême, modéré — n’est qu’un rideau de fumée pour détourner l’attention.
6. Lever le piège des étiquettes
Dire que « sortir de l’UE = extrême droite » est une paresse intellectuelle et une arme de propagande.
- C’est un mensonge historique.
- C’est une manipulation politique.
- C’est une idiotie démocratique, car cela empêche les peuples de poser la seule vraie question : qui décide de notre avenir ? Nous, ou Bruxelles ?
Le vrai piège n’est pas dans la sortie ou le maintien dans l’Union européenne. Le vrai piège est d’accepter que l’on vous fasse croire que défendre la souveraineté du peuple, c’est de l’extrémisme. La démocratie, ce n’est pas d’obéir à Bruxelles, c’est de redonner le dernier mot aux citoyens.
En réalité, vouloir redonner de la souveraineté et de la dignité aux citoyens n’a rien d’extrême.
Ce qui est extrême, c’est de nier aux peuples le droit de choisir.