Les essentiels France

L’injustice commence avant la naissance : l’espérance de vie en France

Pourquoi les pauvres meurent plus tôt : l’inégalité la mieux cachée de France.

En France, les chiffres sont sans appel :
  • Un cadre vit en moyenne 6,4 ans de plus qu’un ouvrier (INSEE).
  • Un diplômé du supérieur gagne 3 ans de vie par rapport à quelqu’un sans diplôme (DREES).
  • Vivre dans le Sud de la France ajoute jusqu’à 2 ans d’espérance de vie, quand les habitants du Nord en perdent 1,5 à 3 ans (INSEE).
  • Le tabac retire en moyenne 6 à 10 ans,
  • l’obésité : 3 ans,
  • la sédentarité : 2 ans,
  • un mauvais accès aux soins : 1 à 2 ans (Santé Publique France, CNAM).
Ces écarts ne sont pas des détails. Ils dessinent une réalité implacable : en France, l’espérance de vie n’est pas seulement biologique — elle est sociale, territoriale, et profondément injuste.

Certains Français vivent 15 ans de plus que d’autres. Pourquoi ?

Jusqu'a 0 ans en moins
Les chiffres que l’État connaît… et que vous ne voyez jamais.

Certains Français vivent 15 ans de plus que d’autres. Pourquoi ?

En France, les chiffres sont sans appel :
  • Un cadre vit en moyenne 6,4 ans de plus qu’un ouvrier (INSEE).
  • Un diplômé du supérieur gagne 3 ans de vie par rapport à quelqu’un sans diplôme (DREES).
  • Vivre dans le Sud de la France ajoute jusqu’à 2 ans d’espérance de vie, quand les habitants du Nord en perdent 1,5 à 3 ans (INSEE).
  • Le tabac retire en moyenne 6 à 10 ans,
  • l’obésité : 3 ans,
  • la sédentarité : 2 ans,
  • un mauvais accès aux soins : 1 à 2 ans (Santé Publique France, CNAM).
Ces écarts ne sont pas des détails. Ils dessinent une réalité implacable : en France, l’espérance de vie n’est pas seulement biologique — elle est sociale, territoriale, et profondément injuste.

En quelques lignes

Jusqu'à 0 ans en moins
Les chiffres que l’État connaît… et que vous ne voyez jamais.

Cet outil propose une estimation indicative et pédagogique de votre espérance de vie, inspirée de critères utilisés dans les statistiques françaises (INSEE, DREES, CNAV, assurances).

Attention : il s’agit d’une estimation statistique et non d’une prédiction individuelle. Si ce résultat vous inquiète, parlez-en avec un professionnel de santé ou une structure d’écoute.

Pour les personnes majeures (18 ans et plus).
Et si votre espérance de vie n’était pas qu’un mystère biologique ?
Et si elle n’était pas liée qu’à votre “bonne volonté”, ni à votre hygiène de vie, ni à la génétique ?

Et si, en réalité, votre durée de vie dépendait davantage de votre métier, de votre niveau de diplôme, de votre revenu, de votre adresse et de l’accès aux soins dans votre région ?

La France adore se présenter comme le pays de l’égalité.
Pourtant, selon les propres chiffres de l’État, un cadre vit en moyenne 6 ans de plus qu’un ouvrier, un diplômé du supérieur 3 ans de plus qu’un sans diplôme, et certains territoires français affichent des écarts qui dépassent les trois années de vie perdues simplement à cause du lieu de naissance ou de résidence.

Personne ne vous l’a jamais vraiment expliqué.
Alors nous allons le faire.
Clairement.
Froidement.
Dignement.

Parce qu’une société qui n’affronte pas ses injustices finit toujours par s’effondrer sous leur poids.

1. L’illusion de l’égalité : ce que disent vraiment les statistiques françaises

L’INSEE publie chaque année une donnée rassurante :

  • 85 ans pour les femmes,
  • 79 ans pour les hommes.

Mais ces moyennes nationales cachent une réalité beaucoup plus dure.
Elles masquent des écarts profonds, structurels, massifs, qui n’ont rien à voir avec la génétique.

Les cadres vivent +6,4 ans de plus que les ouvriers

Source : INSEE, “Espérance de vie selon la catégorie sociale”, 2022.

Ce simple chiffre suffit à comprendre que l’espérance de vie n’est pas une affaire individuelle :
c’est un marqueur social.

Les terrains de vie influencent la survie
  • Sud-Ouest / Bretagne : espérance de vie supérieure à la moyenne
  • Hauts-de-France / Grand Est / Outre-mer : espérance de vie inférieure

Ce n’est pas le climat :
c’est l’accès aux soins, les infrastructures, l’emploi, la pénibilité.

Les diplômés vivent plus longtemps

La DREES indique que les diplômés du supérieur ont trois ans d’espérance de vie supplémentaires.
Pourquoi ?
Parce que diplôme = emploi moins pénible = revenu plus stable = meilleure santé.

L’espérance de vie est un miroir impitoyable du fonctionnement réel d’un pays.

2. Ce que le système sait… mais ne dit jamais clairement aux citoyens

Chaque administration, chaque caisse de retraite, chaque assurance vie, chaque institution publique utilise déjà des modèles statistiques sophistiqués pour évaluer l’espérance de vie réelle :

  • âge
  • sexe
  • région
  • niveau d’études
  • catégorie sociale
  • exposition professionnelle
  • tabac, alcool
  • surpoids
  • activité physique
  • accès aux soins
  • antécédents familiaux

Ces variables sont mesurées, pondérées, analysées.

Elles servent à :

  • calculer les rentes,
  • prévoir les dépenses de retraite,
  • modéliser la démographie,
  • établir les tarifs d’assurance,
  • anticiper les besoins hospitaliers.

Mais jamais on ne restitue ces données au citoyen lui-même.

Le système sait combien vous vivrez.
Vous, non.

Les Essentiels – France veulent mettre fin à cette asymétrie.

3. Le calculateur citoyen : comprendre, dénoncer, agir

Nous avons créé un formulaire basé sur les écarts réellement documentés par l’INSEE, la DREES, la CNAV et Santé Publique France.
Il ne prédit rien individuellement.
Mais il traduit en chiffres ce que le système sait déjà sur vous.

Quelques exemples :

  • Fumer : –6 ans
  • Obésité : –3 ans
  • Accès difficile aux soins : –2 ans
  • Travail ouvrier : –3 ans
  • Bac +3 et plus : +1,5 ans
  • Région Nord-Est : –1,5 ans
  • Activité physique régulière : +2 ans
  • Famille à forte longévité : +2 ans

Ce ne sont pas des opinions : ce sont des ordres de grandeur officiels.

4. Ce que ces chiffres révèlent : une fracture fondamentale

L’égalité réelle se mesure dans la durée de vie, pas dans les slogans.

L’espérance de vie d’un peuple est un indicateur politique plus fort que :

  • le PIB,
  • la croissance,
  • les sondages,
  • ou même le taux de chômage.

Parce qu’elle mesure :

  • la qualité de vie,
  • la santé,
  • la dignité,
  • la justice,
  • l’accès aux droits,
  • la cohésion sociale,
  • le degré de protection des plus fragiles.

Une société où certains vivent dix ans de plus que d’autres n’est pas une société égalitaire.
C’est une société fracturée, mais qui refuse de regarder sa propre réalité en face.

5. Les Essentiels – France : remettre la dignité au centre

Nous ne voulons pas d’un pays où :

  • le code postal prédit la santé,
  • le revenu dicte la longévité,
  • la solitude raccourcit la vie,
  • la pénibilité détruit les corps,
  • la pauvreté tue à petit feu.

L’espérance de vie ne doit plus être une loterie sociale.
Elle doit redevenir une promesse républicaine :
celle d’une existence pleinement vécue, utile, digne, entourée, équilibrée.

Notre mission est simple :

  • Rendre visibles les injustices
  • Redonner du pouvoir aux citoyens
  • Réparer la France par la base, par les territoires, par la vérité

Ce calculateur n’est pas un gadget.
C’est un miroir.
Un révélateur.
Un point de départ pour reconstruire une société qui protège à nouveau les siens.

En conclusion

L’espérance de vie est la mesure la plus politique de toutes.
Parce qu’elle dit, mieux que tout, comment un pays traite ses habitants.
Et parce que la France vaut mieux que des vies raccourcies par la précarité, la fatigue, l’isolement ou l’abandon.

Nous les essentiels – France voulons une nation où chaque année gagnée est une année vécue — pleinement, dignement, ensemble

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